Au fond des ténèbres...
Me revoilà ! ça fait plus qu’un mois que je n’ai rien écrit, il faut dire que le mois de mai passe toujours rapidement à cause de la période de révision et des examens qui se sont passées tant bien que mal… Croisons les doigts en attendant les résultats qui sont supposées s’afficher jeudi prochain…
Je suis supposé être en vacances depuis une semaine déjà, mais rien ne va, rien ne marche, je me sens très mal ce qui m’a poussé à écrire
Depuis la fin des exams, je m’ennuie tout le temps, je me lasse de tout, même de tout ce qui m’aurait diverti auparavant, je n’arrive pas à passer plus d’une demi heure devant mon ordi où j’y passais des journées avant sans m’en lasser un seul instant ; j’ai essayé les jeux, les formations, les séries et films etc… tout ce qui me divertissait avant ne me fais plus aucun effet. Je passe la journée à la maison, je fais un peu de tout (remettre de l’ordre, faire des courses, réparer etc...) sans aucun goût ou plaisir…
Le seul moment où j’arrive un peu à oublier est quand je lis… je suis entrain de lire Quand reviendras-tu de Mary Higgins Clark (le titre m’a particulièrement captivé puisqu' "elle" me manque énormément), lire un livre m’a toujours permit de sortir de la réalité, de vivre une autre histoire, bien moins ennuyante que ma vie ridicule et insignifiante
Bref, je me suis jamais senti aussi vide à l’intérieur… Tout ce que je fais, tout ce que j’entreprends n’a aucun sens, et je sens qu’il n y a aucun but à aucune de mes actions. En plus de tout cela, personne ne remarque que je me noie dans la mélancolie : Père, toujours occupé à se lamenter de tout ce qui lui arrive, de tout ce qu’il voit, ne se préoccuperais jamais d’une autre personne que lui même. Mère trop occupée et trop fatiguée à courir tout le temps dans tous les sens. Grand frère qui, le stress de son mariage imminent l’occupe assez pour ne pas remarquer son frère invisible, dans sa coquille pleurant silencieusement.
Mais pourquoi tout cela ? Je me demande si c’est le creux qu’a laissé mon petit frère en partant étudier au Canada : il faut dire que même au pire des moments, on se trouvait toujours et on arrivais à passer le temps ensemble.. Ou peut être est-ce le stress des résultats des examens, il y a deux matières auxquelles je risque d’échouer, en plus je stresse aussi pour elle, je ne veux pas qu’elle souffre...
Ou est ce encore le creux qu' "elle" à laissé en rentrant à sa ville, "elle" avec qui je passais la majorité de mon temps… je m’étais tellement habitué à sa compagnie, à sa voix, à elle qui me racontait ses journées, ses joies, ses tristesses, et a moi qui essayait d’être là pour qu’elle ne se sente jamais seule. J’ai essayé tout au long de l’année de faire en sorte qu’elle se sente chez elle ici, dans ma ville, et je crois avoir réussi un peu… Un lien fort s’est construit entre nous, mais je n’ai jamais cru que j’allais être aussi dépendant d’elle… La pensée qu’on était en vacances d’été implique que je vais la revoir quelques rares fois qu’on pourrait compter sur le bout des doigts et ceci m’effraie… Elle me manque beaucoup. Bien que j’ai essayé tant de fois de me convaincre que je n’étais pas amoureux, l’évidence finit toujours par me heurter en plein visage.
Je souffre de son absence, je l’aime.